Emploi bancaire : quel poste est le plus facile à obtenir ?

Les postes de conseiller clientèle sont pourvus en moins de trois semaines dans la majorité des établissements bancaires en France, selon une étude récente de l’Observatoire des métiers de la banque. Les candidatures sans expérience directe dans le secteur représentent désormais plus d’un tiers des recrutements au niveau junior.

La scène de l’emploi bancaire valorise l’agilité, la capacité à changer de registre et à composer avec l’inattendu. Résultat : les profils trop spécialisés s’effacent parfois au profit de candidats plus malléables, capables de porter plusieurs casquettes à la fois. Dans certains métiers, le taux de renouvellement atteint deux fois la moyenne nationale : signe que la porte d’entrée est grande ouverte, et que les trajectoires au sein de la banque s’accélèrent ou bifurquent plus vite qu’ailleurs.

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Panorama des métiers dans la banque et l’assurance : une diversité insoupçonnée

Finie, l’image unique du guichet à l’ancienne : la banque s’est transformée et multiplie les opportunités. En cinq ans, la digitalisation a donné naissance à une foule de métiers dans la banque et l’assurance, certains autrefois impensables. Pour retenir des profils inattendus, les établissements révisent leurs critères, bousculent les scripts des entretiens et vont chercher au-delà des filières typiques.

Pour mieux cerner cette ouverture, venons-en à quelques exemples significatifs :

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• Gestionnaires de patrimoine, analystes risques, spécialistes conformité ou développeurs d’applications figurent parmi les nouveaux visages de la banque finance assurance.
• Les offres d’emploi banque visent désormais les experts data, marketing, juridiques, bien loin du moule purement financier d’autrefois.

Stabilité de l’emploi, niveau de rémunération, multiplicité des missions : le secteur banque assurance s’impose comme une base solide autant qu’un terrain d’aventure professionnelle. Si le poste de conseiller clientèle reste le seuil d’accueil pour de nombreux débutants, d’autres fonctions gagnent du terrain : back office, gestion des flux, conformité, cybersécurité. Autant de postes moins visibles devenus incontournables.

Une autre mutation saute aux yeux : les frontières s’estompent entre finance et assurance. Un gestionnaire back office peut cheminer d’un univers à l’autre sans bégayer, preuve que les compétences gagnent en transversalité. Polyvalence et agilité s’ancrent dans le quotidien, jusqu’à façonner des carrières capables d’embrasser plusieurs environnements.

Actuellement, le secteur bancaire connaît une vague d’embauches massive. Les métropoles enregistrent un bond des offres d’emploi ville, tandis qu’à l’intérieur des groupes, la mobilité interne fait office de tremplin pour les plus motivés. Les chiffres sont parlants : la progression des recrutements locaux pulvérise les records habituels. Un constat s’impose : l’expérience bancaire n’est plus la seule clé d’accès au métier.

Quels profils sont les plus recherchés aujourd’hui par les recruteurs ?

Le terrain bouge et les attentes aussi. Les métiers directement liés à la relation client servent toujours de porte d’entrée. Que ce soit en agence ou à distance, le poste de conseiller clientèle concentre l’essentiel des offres d’emploi banque. Pour séduire un recruteur : sens du service, appétit commercial, aisance digitale et sang-froid. Rien n’est laissé au hasard dans la sélection, surtout lorsque le rythme s’accélère et que les clients réclament des réponses immédiates.

Toutefois, la banque ne se limite plus à la dimension frontale. Le back office banque joue un rôle clé, recrutant des gestionnaires spécialisés dans la circulation des flux, la régularité des opérations et la mise en conformité avec les évolutions réglementaires. Les profils dotés de compétences en analyse financière, en gestion des risques et en gestion financière sont particulièrement appréciés, au cœur de la transition numérique et de la pression réglementaire omniprésente.

La recherche de polyvalence fait figure de mantra dans la banque assurance : la capacité à jongler entre tâches administratives et relation client pèse lourd. Les postes liés à la conformité, à la lutte contre le blanchiment ou à la cybersécurité progressent vite dans la hiérarchie des besoins. Les ressources humaines ne cachent pas leurs préférences : elles visent les candidats mobiles, curieux, capables d’adopter les nouveaux outils et de s’adapter à l’incertitude permanente.

Parmi les fonctions les plus demandées, signalons par exemple :

• Conseiller clientèle particuliers
• Gestionnaire back office
• Analyste financier junior

Ces trois rôles structurent en 2024 la réalité du recrutement bancaire, partout sur le territoire.

Facilité d’accès : ces postes où débuter sans expérience ou avec peu de diplômes

Certaines fonctions du secteur bancaire restent à portée de main même pour les profils sans bagage initial. En agence, le poste de conseiller clientèle particuliers reste accessible aux titulaires d’un niveau bac, voire d’un diplôme niveau bac. Ce que les banques guettent, c’est le sens du relationnel, le goût de convaincre, et l’envie d’apprendre sur le tas. L’alternance, le stage ou le CDD ouvrent la voie, parfois accompagnés de dispositifs comme le CPF pour soutenir la formation.

Autre porte d’entrée rapide : le poste de gestionnaire back office. Les missions tournent autour de l’administration, du suivi, de la saisie des opérations courantes. Ici, la discipline et la rigueur prennent le pas sur le diplôme. Un diplôme comptabilité gestion améliore les chances, mais beaucoup de postes restent accessibles aux nouveaux venus, avec un salaire de départ souvent calé sur le SMIC.

Plusieurs options s’offrent à ceux qui souhaitent débuter de manière concrète :

• Conseiller d’accueil en agence bancaire
• Assistant administratif back office
• Chargé de traitement à distance, financé par le CPF

Le secteur banque assurance mise aussi sur l’alternance et la formation interne pour attirer et former la relève. Les jeunes diplômés comme les candidats en reconversion s’y retrouvent, que ce soit en CDI ou en CDD. L’accès direct à la stabilité peut demander patience, mais le rythme des embauches et les possibilités d’évolution suffisent à séduire les ambitions.

Explorer les parcours possibles pour évoluer rapidement dans le secteur bancaire

Arriver dans la banque par une fonction junior ne condamne pas à l’immobilisme. Le champ des parcours d’évolution s’est élargi à mesure que les métiers ont changé de visage. Un conseiller clientèle particuliers investi peut, en quelques années, s’installer dans le fauteuil de directeur d’agence bancaire. Les passerelles internes sont multiples et récompensent l’effort comme la mobilité.

Un diplôme de master finance ou en management commercial opérationnel accélère la montée vers les fonctions stratégiques, mais l’expérience terrain et la capacité à comprendre la clientèle restent des atouts majeurs. L’évolution ne s’arrête pas à la filière commerciale. Les portes s’ouvrent aussi vers le back office, la gestion des risques ou l’analyse financière, notamment pour ceux qui ont une affinité avec les marchés financiers.

Quelques exemples d’évolution concrète après quelques années d’expérience :

• Responsable d’équipe en agence avec trois à cinq ans sur le terrain
• Directeur administratif et financier (DAF) pour les profils orientés gestion et finance
• Spécialiste conformité, contrôle interne ou gestion des risques

À chaque stade franchi, la rémunération suit, les premiers postes d’encadrement dépassant vite les 3500 euros bruts par mois. Ceux qui s’engagent à se former, restent attentifs aux nouveaux besoins, banque digitale, finance verte, cybersécurité, trouvent là un secteur qui tient ses promesses. Voilà un terrain où la chance sourit d’abord à ceux qui sont prêts à saisir leur nouvelle impulsion professionnelle.